Hypnose

Être en état d’hypnose c’est être dans un état particulier de la conscience caractérisé par le fait que nous sommes absorbé dans quelque chose (une action, des pensées, des ressentis) et que la réalité extérieur est moins présente .

C’est une chose qui nous arrive plusieurs fois par jour. Par exemple, c’est ce qui se passe quand nous parcourons un bout de route sans même nous en rendre compte, tandis que nous sommes absorbés dans nos pensées.

L’hypnose thérapeutique que j’ai apprise et que je pratique s’inspire des enseignements de Milton Erickson et de François Roustang.

Elle consiste à conduire la personne vers un état de réception particulier de ses émotions, de ses sensations internes et de son imaginaire.

En état d’hypnose vous pouvez aller au contact de ce qu’il y a de plus créatif, de plus profond et de plus vivant à l’intérieur de vous et ainsi, trouver des ressources pour aller mieux.

Mon rôle consiste à vous accompagner, à vous encourager et à vous rassurer tandis que vous faites ce chemin intérieur qui consiste à fluidifier vos liens en le conscient et inconscient, entre le corps et l’esprit .

Rien ne parle mieux qu’un exemple:

X. est venu me voir sur les conseils de son médecin parce qu’il sentait qu’il risquait de perdre pied. En deuxième année de prépa, il se confrontait depuis un moment à une matière dans laquelle il n’arrivait pas à dépasser le 7 et il commençait à avoir des pensées de plus en plus récurrentes du type : « Je suis nul, je ne vais pas y arriver, je perds mon temps » etc. qui attaquaient sérieusement son moral et du même coup sa capacité de travail et de concentration. et qui risquaient d’avoir des répercussions sur ces autres résultats.

Bref, la spirale de l’échec commençait à toquer à sa porte..

En hypnose il a commencé par aller au contact des sensations qui s’emparaient de lui tandis qu’il entrait dans la salle de colle et se mettait à son travail (peur, impression de ne plus rien savoir etc.) et puis,

après quelque temps, ces émotions se se calmées et il s’est vu au volant d’une voiturette 1 place sillonnant les allées d’une immense bibliothèque (métaphore de tous ces savoirs qu’il était en train d’engranger). Il se sentait content et confiant.

Je lui ai alors suggéré de retourner dans la salle de colle. Il a ressenti immédiatement de l’inconfort et les chemins de sa bibliothèque ont commencé à se gondoler et même à se fissurer par endroit.

Après quelque temps, encouragé par ma voix, Il a trouvé les moyens de continuer à circuler et en a ressenti de l’apaisement.

Je lui ai alors suggéré que le devoir à faire n’allait pas être facile. De nouveau les murs de sa bibliothèque intérieur ont tremblé.

Mais après quelques temps, il s’est vu en train de tenir entre ses mains un flux coloré et vivant qu’il pouvait manipuler à sa guise (métaphore de ses pensées) et de lui-même il s’est mis à faire ce devoir. Il a senti sa capacité à ordonner ses pensées et à les développer selon un plan structuré.

Dès la colle suivante il est passé de 7 à 14 et n’a plus eu de difficulté à réussir dans cette matière.

Cela peut paraitre magique, mais il n’en est rien, c’est juste l’illustration de la capacité de notre esprit à nous enfermer comme à nous libérer.

En quittant pour un moment le domaine de la conscience rationnelle pour se connecter intimement au langage des sensations et de l’imagination, il devient possible de déverrouiller des cadenas et d’ouvrir des portes en soi.